La Veuve-Noire

Bon, je sais que beaucoup d'entre vous ignores ce qu'est réellement une Veuve-Noire. Saskia, je ne t’ai pas consulté à savoir si je pouvais poster ce petit texte descriptif sur la race, s’il te gêne n’hésite pas à le retirer. Sinon, voici la magnifique histoire des Veuves-Noires.

La race prit racine dans les années 5953 avant Jésus Christ. Dans les profondeurs de la Grèce antique, vivaient deux païens. Aristotèle et Asmodée Aeternam, cultivateurs et bon « médium » comme nous les désignons aujourd’hui. Aristotèle et Asmodée avaient toujours parlé aux esprits, distribuant leurs judicieux conseils à tous ceux que voulaient l’entendre. Parmi ces esprits neutres erraient des esprits sadiques et malveillants. Les esprits dont nous parlons n’ont rien à vois avec les âmes des mortels, ce sont des êtres n’aillant jamais incarner de corps, savant tous les secrets de l’univers. Donc, ils leur parlaient, aillant leur entière protection.

Un jour pourtant, pendant qu’Aristotèle était aux champs, il entendit sa femme hurler de vieilles et sombres incantations. Il accouru pour comprendre et la vit enlacé d’une puissance invisible. Seule une forme vague de lèvres noires se détachait du reste de la forme floue. Aristotèle somma à l’esprit de les quitté et de ne jamais revenir, ce qui ne fit qu’accentuer sa rage. Il voulait, qu’une seule fois comprendre comment on se sentait en vivant, voir par des yeux, de manger et de respirer. Asmodée fut aussitôt libérée et Aristotèle lui demanda ce qu’il s’était passé. Elle lui dit qu’elle parlait avec l’esprit qui les aidait pour les récoltes, celui qui faisait tomber la pluie lorsqu’il était arrivé en chassant l’autre esprit. Il s’était présenté comme étant Vorvulum Norc, et affirmait qu’il était une femme. Comment pouvait-il dire une chose pareille? Il n’y eu jamais de cas où les esprits avaient un sexe.

Son nom était spirithite, la langue pratiqué par les esprits entre eux. En français, cela voulait dire Veuve-Noire. Asmodée expliqua qu’il avait voulu l’extraire de son corps, ce qu’il avait pratiquement réussis à faire.

Pendant plus de 5 ans, ils n’entendirent pas reparler de lui.

En l’an 5058 avant Jésus Christ, Asmodée était enceinte de ses triplées, Aleyna, Tess et Gaia. Aristotèle et elle avait quitté leur Grèce natale pour aller s’installer vers l’Égypte, là où un nombre incalculable d’hommes et de femmes souhaitaient contacter les esprits. Ils avaient vu dans ce signe une bénédiction pour leurs enfants qui étaient à venir. Ils seraient beaucoup plus aisés avec une petite fortune qu’ils leur lègueraient. C’était ce qu’ils voulaient pour leurs enfants.

Avant qu’ils n’atteignent le Nil, Asmodée fut prise de convulsion, elle hurlait en se tordant au sol. Aristotèle était désemparé, voyant qu’elle était aux prises avec Vorvulum Norc qui l’entourait de vents si violents qu’il n’arrivait pas à l’approcher. Elle disparut pendant un moment dans un tourbillon de terre et de feuille qui s’agitait autour d’elle. Puis, tout ce dissipa, la laissant sans conscience sur le sol tiède. Aristotèle se jeta à genoux près d’elle, prenant son visage à deux mains.

Sa peau avait une telle pâleur! Il était horrifié, la mort l’avait sûrement emporté. Son corps était froid et ses veines noires. Il venait de perdre sa femme et ses enfants d’un coup. Les larmes se mirent à ruisseler sur son visage, noyant sa peau basanée. Il serrait ce corps qu’il avait tant aimé contre lui. Alors qu’il s’apprêtait à la transporter jusqu’au chariot que tiraient deux énormes taureaux son corps s’anima, se yeux s’ouvrirent. La peur et la joie qu’il ressentait était sans équivoque, sa femme était vivante.

Il se jeta à son cou, la serrant contre lui comme jamais il ne l’avait fait.
Elle le regardait, horrifiée dans son silence. Il ne comprenait pas ce qu’elle avait, sa peau était restée blanche et ses veines transparaissaient toujours. Pourtant, elle était si attirante dans cette funèbre apparition. Elle lui expliqua que Vorvulum Norc était toujours là, en elle, elle pouvait le sentir bouger. Sa vision avait changé, tout semblait tellement plus brillant, plus claire. Elle voyait plus loin et les couleurs étaient mille fois plus vives. Aristotèle hurlait, ordonnant à cet esprit malfaisant de quitter le corps d’Asmodée. Elle lui dit que c’était en vain, elle n’entendait pas.

Elle? Oui, Asmodée pouvait affirmer avec certitude que l’esprit était une femme. Elle voyait ce qu’elle voyait, ressentait sa hargne pour le genre humain.

Tranquillement, le corps d’Asmodée reprit son apparence habituelle, il changeait seulement lorsqu’elle était furieuse ou lorsqu’elle sentait monter en elle un désir flamboyant. Aristotèle ne l’avait jamais vu aussi charnellement assumée. Lorsqu’elle s’embrasait de passion, Aristotèle lui n’était déjà plus que braise ardente. Elle l’hypnotisait par sa beauté surnaturelle.

Le jour fatidique arriva lorsqu’elle donna naissance à ces trois filles. Naissantes, elles n’avaient encore rien de bien surprenant, comme n’importe quels enfants normaux. Les esprits n’étaient pas venus en grand nombre, tous maintenant aillant une certaine crainte d’Asmodée. Ils disaient qu’elle dégageait la mort, la haine et la destruction. Pourtant cela n’avait jamais été dans sa personnalité.

Cela faisait déjà quelques années qu’ils étaient tous installé à Alexandrie. Aristotèle pratiquait ses dons et Asmodée s’occupait de ses filles. Aleyna était douée en communication spirituelle. Les esprits l’adoraient, même si elle leur inspirait la même crainte que sa mère. Tess elle préférait largement les animaux. Sa mère l’avait mainte fois surprise à parler avec ceux-ci. Elle affirmait qu’elle les entendait parler et elle ne comprenait pas pourquoi les autres ne les entendaient pas. Gaia elle, se tenait souvent à l’écart. Elle ne parlait que rarement et se contentait de parler secrètement avec les esprits malveillants. Sa mère lui répétait qu’ils étaient mauvais et qu’elle ne devait en aucun cas faire appel à ceux-ci, mais la jeune fille ne se laissait pas de dire que ces esprits étaient ses amis et qu’ils l’aimaient comme leurs semblables.

Le temps passa, Aristotèle vieillissait. Asmodée elle, ne prenait pas un pli, pas un cheveu gris. Les filles avaient grandies.

Aleyna était une blonde châtaine aux yeux jaune, surprenante caractéristique qui choquait les autres habitants d’Alexandrie. Elle aidait son vieux père qui travaillait maintenant à la cour des Pharaons. Tous les sujets du Pharaon l’adoraient. Elle avait l’œil brillant et un corps d’un érotisme pratiquement insoutenable. La reine l’affectionnait particulièrement, disant qu’elle n’avait que de bon conseil et l’œil clair. Elle l’aidait à comprendre son royaume, ses sujets et à voir les citoyens d’un autre œil.

Tess, quant à elle était devenue aide soignante chez le vétérinaire local ainsi que conseillère pour les dompteurs de chevaux du Pharaon. Ses yeux verts et sa tignasse brune striée de reflets cuivrés éclatant faisait des jalouses. Elle avait le teint basané de son père et la sylphide silhouette de sa mère. Le fils du Pharaon Enkil l’invitait régulièrement à cheval, aimant écouter ses histoires sur différents animaux. Ils étaient de bons amis, ce qui déplaisait quelque peu à la reine bien qu’elle aimait cette famille.

Gaia elle, le teint terriblement foncé, les cheveux noirs, les yeux d’un marron orangé et la forme féline, elle était devenue la maîtresse du Pharaon à l’insu de tous. Elle était toujours à la gauche du roi, vêtu de pierreries et d’or comme seul vêtements. Des symboles étaient peints sur elle à l’ancre. Il disait que c’était sa prêtresse, sa conseillère spirituelle. Son père et sa sœur étant tous deux d’excellents médium, il disait qu’elle était sa préférée et sa plus utile.

Un matin, les filles s’éveillèrent avec au ventre un espèce de mal intolérable. Chacune d’elle se tordait de douleur alors que leur peau pâlissait et que leurs lèvres devenaient d’un noir charbonneux. Elles étaient horrifiées, touchant le visage l’une de l’autre en hurlant. Leurs iris étaient nacrés et leurs lèvres noires luisaient.

Asmodée accourut lorsqu’elle entendit les cris de ses filles. Elles étaient toutes comme elle le devenait parfois. Les jeunes filles réclamèrent des explications, ce qu’elles eurent.

Leur mère leur enseigna comment contrôler le phénomène, comment canaliser la rage pour pouvoir garder une apparence humaine. Pourquoi était-ce apparue chez ses filles à leurs 15 ans? Elle ne pouvait imaginer que ces dons précieux se transmettraient de mère en fille.

Elles adoptèrent donc, chacune à sa manière, les ténébreux pouvoirs qu’elles avaient aquis. Leur vision était mille fois plus précise, leurs sens développés. Les esprits par contre s’éloignaient doucement d’elles, disant que leurs aura n’inspiraient que la terreur.

Aristotèle s’en rendit vite compte et fut profondément attristé. Il implorait les esprits de l’aider, de débarrasser les corps de ses filles ainsi que celui de sa femme de cette ignoble Vorvulum Norc. Les esprits bien déçus se cofondèrent en excuses, ils ne pouvaient rien pour elles.

Bientôt, les gens de la cour s’interrogèrent sur Gaia, elle avait changé. Elle affichait des airs supérieurs à tout le monde, amplifiait son ego en rabaissant les esclaves, ce qu’elle n’avait jamais fait. La reine se mit à couver une haine incoercible envers la jeune fille. Elle ensorcelait le Pharaon, le rendant pratiquement publiquement vulnérable. La reine confia la haine qu’elle éprouvait envers Gaia à Aleyna qui, complètement choquée, ne put qu’approuver les dires de la reine. « Quelle idiote! Pensait Aleyna, elle veut qu’on nous jette tous au Nil! »

Tess, qui était pratiquement toujours avec Enkil et les chevaux, entendit la rumeur sur sa sœur. Enkil en était terriblement furieux, jurant contre Gaia. Il disait que c’était la putain de Seth venue séduire son père pour le conduire en enfer. Tess tentait de le dissuader de pareils pensées mais il n’écoutait pas, trouvant aberrant que son père ne la fasse pas brûler vive. Tess s’en alla alors furibonde rejoindre Aleyna, disant que toute la ville était au courant des manigances de Gaia.

Aristotèle prévint Gaia de ne pas trop chercher d’ennuis, que le Pharaon restait le Pharaon et que le déshonorer ainsi n’allait que lui apporter mort et souffrance. Gaia répliqua qu’elle était au-dessus de cela, qu’elle avait découvert que non seulement elle pouvait adopter une peau pâle et des lèvres noires, ce n’était rien comparativement à ce qu’elle avait réussis à faire. Elle s’était – disait-elle- transformée en grand dragon ailé, ce qui ne fit qu’effrayer les deux autres jeunes filles.

Un gendarme avait entendu les propos de la jeune fille et avait été en avertir le Pharaon sur le champ.

Au matin, quelqu’un tambourinait sur la porte de leur maison. Des gardes entrèrent alors dans un grand fracas, emportant les jeunes filles ainsi qu’Asmodée.
Elles furent jetées devant le trône du Pharaon et de la reine, totalement désarçonnée devant le conseil qui s’était rassemblé tout autour d’elles. Le Pharaon, alors loin du charme encore peu maîtrisé de Gaia, les accusa d’être des créatures du démon.
Tess et Aleyna tentèrent en vain de contredire les propos du Pharaon alors que Gaia gardait un silence arrogant, la tête haute et les yeux plissés en signe de défit. Asmodée plaignit la trop grande imagination de Gaia, chose qu’elle avait toujours eue, inventant des histoires peu envisageable. La reine regardait Aleyna qui tentait de se défendre comme elle le pouvait. Elle eu pitié de Aleyna qui avait toujours été une bonne spirite et convainquit le Pharaon de l’épargner ainsi que Tess et Asmodée C’était Gaia qui avait pêchée, non pas le reste de sa famille.

Aristotèle assistait au spectacle, impuissant. Les gardes lui interdisait l’entré.

Gaia fut prise d’une rage violente, clamant sa supériorité ainsi que celle de ses sœurs et de sa mère. Elle n’en revenait pas qu’elles l’abandonnaient à son sort. Elles l’avaient prévenu. L’apparence de Gaia se mit à changer, son physique si attirant devenait de plus en plus repoussant, au fur et à la mesure qu’elle devenait ce qu’elle avait prétendu pouvoir devenir. Elle n’avait pas encore atteind le stade de la bête, seulement touchant à celui où elle avait cet aire terrifiant de démone aux petites cornes sur la tête, aux dents plus longues et aux voiles autour d’elle.
La cour sombra dans un profond chao. Les gens se sauvaient en tout sens, les gardes, épouvantés n’osaient pas s’approcher de Gaia de peur qu’elle ne les avale. Enkil regardait la scène avec une peur non dissimulée. Gaia l’horrifiait. Tess l’implorait du regard mais ce dernier n’osait même pas tourner la tête en sa direction. Asmodée s’approcha de Gaia et invoqua les esprits les plus puissants pour la contrôler. Elle réussit à la faire redevenir normale, ce qui la fit perdre connaissance. Sans plus attendre, les gardes se jetèrent sur elle et l’entraînèrent vers les cachots. Dans l’excitation et la peur, Aleyna avait changé de teint et avait légèrement les lèvres noircies. Un garde s’en rendit compte et la saisie momentanément. « Elle aussi, elle est comme sa sœur! Enfermons-les toutes pour notre sécurité! » « Voyez ce que la sorcière à su faire! »

Elles se retrouvèrent derrière les barreaux, toutes terrassées de leurs titres.
Aristotèle vain les visiter, leur disant que la maison avait été saccagée, que tous leurs biens avaient été saisies pour une examinassions complète. Les prêtres d’Osiris étaient enchantés de la nouvelle, recouvrant leurs titres et leur crédibilité qui avait été bafouée pendant quelques années. Alors ils scandaient des messages de terreur, disant que ces satanées bêtes attaqueraient sans prévenir aussitôt qu’elles en auraient l’occasion.

La sentence fut donnée, peine de mort pour chacune d’entre elle. Elles seraient momifiées vivantes avant d’être enfermées dans un temple souterrain qu’avait fait emménagé le Pharaon au cas où il devrait faire isoler une menace mortelle.

Tess donnait des messages aux faucons qu’elle interpellait par la petite trappe ouverte du plafond de leur cellule. Elle donnait des nouvelles à son père qui comprenait le message donné par les esprits qui traduisait les cris du faucon.

Un soir, la reine vain visiter Aleyna, lui disant qu’elle avait fait atteler trois chevaux pour qu’elles quittent sur le champ l’Égypte. Bien qu’elles eurent le sang maudit aussi, elle affectionnait Aleyna particulièrement, alors elle la laissa partir avec sa mère et Tess. Gaia, elle, allait devoir payer son affront.

Asmodée quitta à regret sa fille, lui promettant de trouver un moyen pour revenir la secourir. Gaia était furieuse, elles allaient le payer!

La Grèce fut leur refuge. Aristotèle vain les rejoindre quelque temps plus tard.
Ils apprirent que la cour avait été partiellement massacrée et que la reine avait périe dans d’atroces souffrances. Une milice avait été constituée pour partir à leur recherche. Le temps n’était pas aux tristes adieux, il fallait qu’elles partent et vite. Aristotèle regarda partir sa femme et ses filles vers 3 points différents, ainsi elles auraient de meilleurs chances de survie. Aleyna partit au nord où elle fut chaudement accueillit par des gitans nordiques. Elles les suivirent jusqu’en Asie et traversa les déserts de glaces jusqu’à un pont bien précis qu’un gitan lui avait recommandé. Les Païens avaient autrefois construit un véritable sanctuaire au cœur même d’une tempête éternelle. Elle s’y installa avec des fidèles qui étaient tombés sous son charme démoniaque. Elle restait toujours en contact avec ses parents et sa sœur, transmettant des messages par les esprits. Tess avait traversée la mer sans fin pour se rendre sur un continent désert. Oui, elle avait découvert comment prendre sa forme de bête ce qui l’avait enchanté plus que tout. Les baleines l’avaient aidées à traverser, elle ne maîtrisait pas encore totalement les ailes qui venait lorsqu’elle prenait sa forme. Asmodée disparut tout d’un coup, après avoir fait avertir ses filles qu’elle les aimait plus que tout. Puis, aucune d’elles n’en entendit plus jamais parler.

300 ans passèrent, elles étaient toujours vivantes. Elles pouvaient percevoir les activités de Gaia qui s’était formé un clan en plein désert. Chacune d’elles avaient formées une vaste famille. Elles avaient également entendue parler d’un événement similaire au leur pendant le règne d’Enkil. Lui et sa femme avait été transformés en démons sanguinaires, le blâmes avait été rejeté sur deux jumelles médium. Enkil aurait été intrigué, croyant que c’était sûrement les deux sœurs Tess et Aleyna qui s’était enfuie. Peu importait, elles savaient seulement qu’une autre race sanguinaire et redoutable était née dans ce pays maudit. Aleyna avait un petit royaume à elle en Sibérie, reine « immortelle » qui jugeait ses disciples avec bonté. Ses enfants étaient tout aussi bons, ils proliféraient dans la luxure et dans la beauté. 300 ans, et toujours vivantes. Elles croyaient réellement qu’elle serait immortelle.

Les années passaient et Tess sentait sa sœur devenir de plus en plus puissante. Le désert du Sahara abritait un réseau complexe de ses enfants monstres. Elle pillait les villages, terrorisait les familles. C’était la rage qui brûlait ses veines, l’aveuglant. Elle avait toujours été ainsi. Ses fidèles lui apportaient des hommes, desquels elle se satisfaisait sexuellement avant de les dévorer. Là-bas, son nom était connu comme étant « Veuve-Noire ».

Aleyna et Tess finit par mourir à 1000 ans, laissant un vaste héritage à leurs enfants. L’immortalité n’était pas leur lot. Gaia mourut à l’âge de 666, d’où la légende que ce fut le chiffre du diable.

Leurs clans, tous situés à des endroits bien différents de la terre, grandissait, s’organisait.
Aleyna avait donné le jour au Blacksoul, organisme de Veuves-Noires assumant leur goût pour la chair masculine en étant raisonnable. Tess elle, donna le jour au MortalKiss, de fines guerrières protectrice de l’Amazone. Un surnom « Amazone » leur fut attribué, puisqu’elles protégeaient les animaux et honoraient la nature.

Gaia laissa en héritage les Bloodytears, terreurs du Sahara, bêtes assoiffées de sang, de pouvoir et de luxure. Bien des hommes les ont confondues avec des Succubes, erreur fatale. Bien que les Succubes soient des femmes enchanteresses et envahies de passion charnelle, elles n’ont aucunement les minimes dons psychiques de communication avec leurs semblables, ni les 4 phases de transformations et ni les sens affutés.

Les clans ont fini par s’entre déchirer, oubliant leurs origines communes et leur lien de sang. Elles se sont toutes affrontées sur un ultime champ de guerre dans les plaines ardentes de l’Afrique. Elles y sont pratiquement toutes mortes, sauf quelques unes qui ont su s’échapper de l’issu finale.

Les Blacksouls étaient menées par Abigail Nasoriss Thomlinson, puissante guerrière de 867 ans. Ses troupes avaient été entraînées à l’embuscade et à l’attaque directe. Les rangs étaient stratégiques, les Ancines survolant les troupes pour attaquer le centre des divisions adverses.

Les MortalKiss étaient dirigées par Gwenaël Aeternam, descendante directe de Tess. Ses troupes étaient de féroces bêtes, toutes aillant apprise à contrôler leur aspect d’Ancine, le stade final de l’évolution Veuve-Noire.

Des plus surprenants, le seul mâle n’aillant jamais hérité des pouvoirs Veuves-Noires
(Normalement les fils de Veuve-Noire ne portaient aucun don, il servait seulement à la reproduction de la race.) Dirigeait l’impressionnante armée sanguinaire des Bloodytears. C’était l’ennemi principal des Blacksouls et des MortalKiss. Le chef de la meute meurtrière s’appelait Dante Hellison, ardent combattant et terrible bourreau. Ses soldats avaient la guerre dans les veines, il faudrait alors beaucoup de force pour tuer ces démones.

Tous les chefs moururent. Abigail tua de ses mains Dante qui, agonisant, lui perfora l’artère du cou pour en boire le sang. Ils étaient morts l’un sur l’autre. Gwenaël avait succombée à une blessure mortelle infligée par une Ancine, elle lui avait entaillé le cœur d’un coup de griffe.

Bon, voici l’histoire générale jusqu’à ce jour. Merci de votre patience, c’est long mais c’est l’histoire dans son intégralité.