Étant dans cet endroit du monde, il me fallait une tanière pour la journée, je ne voulais pas risquer de m’abîmer la peau au soleil, je n’étais encore assez vieille et puissante pour risquer un tour pareil.
J’avais choisi de m’accaparer une vieille demeure que j’avais vidée de ses occupants.
Le sang des hommes était décidément le plus consistant, j’adorais son petit goût corsé.
Les femmes elles, avaient plutôt un sang voluptueux et riche.
Enfin bref, cette maison serait grandement suffisante.
Je partis alors dans les fondations de la maison, emmenant derrière moi ma malle que je faisais flotter avec la force de mon esprit. Il me fallait bien dormir quelque par. Et non, cette vieille idée préconçue disant que nous dormions dans des cercueils était fausse, autre fois, dans des temps reculés peut-être, mais c’était un lointain passé, nous dormions plutôt dans de grande malle.
J’avais trouvé la maison ravissante, bien que cela ne m’apportait que peu. J’avais certes un penchant pour le luxe et les détails provenant de mon époque, mais pas aussi prononcé que chez Louis ou Lestat. J’aimais pouvoir me cacher du soleil, point. Les autres petites futilités n’étaient que secondaire. La nuit je partais dans des Auberges animées ou dans des bordels, simplement pour observer la volupté qui y régnaient.
En fait, j’étais profondément jalouse de ces femmes qui goûtaient aux plaisirs de la chair encore et encore. Ayant été Veuve-Noire, ces douceurs me manquaient terriblement. Aucun Vampire de mon ordre n’aspiraient à ces instants de luxure, nous n’en avions pas besoin. Tuer était similaire.
Assise sur ma grande malle de fer aux grosses serrures de cuivres, je regardais par les soupiraux brisés. La nuit n’allait pas tarder à se dissiper totalement.
Pourtant j’entendis quelque chose se tortiller derrière moi.